EFFETS DES SYMBIOTIQUES SUR LES PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES DANS UN ELEVAGE DE POULET DE CHAIR INFESTE PAR LES COCCIDIOSES

Abstract

En Algérie comme partout dans le monde la coccidiose reste un obstacle pour l'économie de la filière avicole, dans le domaine de la biosécurité alimentaire l'utilisation de symbiotiques vise à améliorer les performances zootechniques des poulets et lutter contre les effets négatifs de cette parasitose. Notre étude s'est déroulée en deux parties ; dans la première partie on compare deux élevages de poulets de chair avec 12000 sujets de souche ARBOR ACRES, l'un d'eux supplémenté de symbiotiques ; On a noté le poids (144 sujets) la mortalité, la consommation d'aliment et d'eau ; On a calculé les indices de consommation et de conversion. Pour la parasitologie on a prélevé des fientes et récupéré le contenu intestinal de 10% de l'effectif ; Les résultats sont en profits des symbiotiques, à 43 jour un poids de 2750 g ; contre 2630 g pour une moyenne de consommation de 4834 g / sujet contre 5087g / sujet avec une différence significative à 5% en fin d'élevage ; l'IC de (1,62 - 1,35-0,81) contre (1,65 -1,52- 0,89) ; l'indice de conversion (1,9) contre (2,07); le taux mortalité (9 ,29%) contre 10,37%. significative à 5% en phase de croissance et de finition. L'excrétion oocystale est nulle dans l'élevage traité contre (0, 100, et 550 OPG, au 15°, 21°, et 28°j) pour le témoin .L'infestation parasitaire(41 600 OPG , 32 800 OPG et 30 500 OPG) contre (800 OPG , 1 100 OPG et 1 200 OPG). pour la prévalence on a identifié plusieurs espèces d'EIMERIA chez le témoin .on a aussi effectué une étude histologique pour mesurer la hauteur des villosités chez deux groupes de poulets témoins et traités dans les différentes parties des intestins et pendant les trois phases d'élevages on a obtenu un développement meilleur et significatif avec (p < 0,05) des villosités chez les animaux avec une ration substituée de symbiotiques tout au long des différents segments de l'intestin. Dans la deuxième partie on compare dans le même bâtiment 1000 poulets de souche cobb500 repartis en lots de 100 sujets chacun ; 8 lots traités et deux lots témoins. On a obtenu les mêmes résultats au profit des symbiotiques concernant les performances zootechniques à 39 jour des poids allant de 2700 g à 3200g avec une moyenne de 2875g contre 2450 g ; et IC en phase de démarrage de (1,53 à 1,76) contre (1,5 et 1,8) et en croissance de (1,97 à 2,17) contre 2,12 et en finition avec les valeurs allant de 0,42 à 0,51 contre 0,55 pour les deux lots témoins. En parasitologie les résultats sont aussi au profit des symbiotiques et confirme ceux de la première expérience, en effet l'excrétion oocystale est aussi nulle chez les lots traités jusqu'au 28° J contre les valeurs de 630 OPG et 670 OPG dans lots témoins. Les valeurs trouvées pour l'infestation parasitaire varient de (850 OPG à 1 266,66 OPG) contre (39 333,33 OPG à 40 333,33 OPG). Pour les espèces d'Eimeria trouvées sont respectivement (E.maxima, E.brunetti, E.mitis et E.tenella) du plus fréquente au moins fréquentes. Les moyennes trouvées sont en faveur de l'utilisation des symbiotiques, on suppose que si on travaille pour améliorer la formule des symbiotiques on aboutira à des effets meilleurs.