Résumé:
La présente thèse est intitulée : "la structure narrative dans les récits populaires aux
Aurès". Son titre annonce son affiliation aux recherches et aux études qui ont porté leurs
attentions sur la littérature populaire pour la célébrer et la sauver de la déperdition et la
négligence, mais aussi pour étudier ses composantes, et exprimer l'âme des gens qui l’ont
embrassé en outillant la connaissance de ses préoccupations, ses espoirs, et ses rêves et cela
pour ratifier la relation entre l'individu, sa communauté et sa partie.
Le conte populaire aurassien forme une sélections modélisées de corpus populaires pour
l’examen, l'étude et l'analyse, puisque le raconté populaire parlé impose sa personnalité, ce
dernier n’est seulement qu’une interaction à un ensemble d'éléments culturels.
Ce choix est exprimé par la matière brute, quant à la perception, elle est exprimée par les
aspects focalisés pour répondre à ces matières par l’étude et l’analyse. Ce cadre général est
animé par deux choix complémentaires qui soulignent la particularité qui caractérise le sujet
de recherche : La première particularité est liée à la zone “Aurès“, la deuxième aux contes
populaires très courant dans cette région.
En conséquence, nous avons élaboré un plan pour souscrire sa direction et d'accommoder
les questions globales et les questions générées par le corpus choisi. Le travail sur ce sujet
nous a obligé à opté pour un plan ordonnée et méthodologique le disposant ainsi sur une
trajectoire approprié pour arriver à des résultats satisfaisants.
De ce fait, le travail a été conçu avec une introduction qui dans laquelle j’ai abordé la nature
du sujet de la recherche, et la thèse qu’il défend, ainsi que les motifs qui m'ont poussés pour le
choisir. Y figure aussi l'approche préconisée et les sources bibliographiques subdivisées en
deux types :
- Source orale (sur terrain) basée sur les Narrateurs : les femmes et les hommes pour
recueillir le corpus et sa notification.
- Source écrite certifiée ou manuscrite.
Et puisque j’ai insisté sur la retranscription des récits de l’oral à l’écrit tel qu’ils ont été
racontés afin de préserver l’authenticité des textes, le respect des narrateurs et la mémoire
populaire. J’ai choisi des récits après l’opération de la collecte, de classification et de
transcription. Ce corpus caractérisé par son oralité, n’en demeure pas moins une production littéraire qui
peut être étudié et analyser à partir de sa retranscription. C’est un conte populaire à part entier
avec ses bases narratologiques. Ses structures narratives ont été vérifiées ainsi que ces
constituants, formules et fonctions.
Le travail a eu la forme finale suivante : une partie théorique qui comprend une
introduction réservée à la conception du conte et du conte populaire en précisant les concepts
de la narration, du récit, du récit populaire, et le problème du paradigme du conte populaire.
La conclusion qui peut être tirée au sujet de la relation entre le conte et le récit ou ce qui est
connu comme la fiction narrative, que les termes n’ont pas échappé de la confusion. Nous
voyons donc que le terme “conter“ doit respecter la formulation des histoires qui véhiculent
un des événements réels ou imaginaires. Le terme “récit“ doit concerner la présentation
savamment maîtrisé lors d’une discussion.
La narration est importante dans un texte comme phénomène fondamental pour décrire sa
nature artistique.
Quant à la naissance du récit populaire orale ou écrit, elle a été révélée par les perceptions et
l’imagination de l’homme de son monde, et sa capacité à le comprendre et à l’absorber, dans
les cadres spatiaux et temporels hétérogènes.
Concernant le versant pratique : dans le premier chapitre nous avons mis en évidence les
constituants de la structure narrative du récit populaire aux Aurès du point de vue de leurs
quantités et de leurs fréquences. Mais aussi déterminer ses motifs et son passage à la structure
de la consommation, et la dualité narrateur/narrataire.
Le récit populaire comme genre littéraire travaille sur la transmission de la vie réelle pour
les individus, il a su incarner la réalité et le vécu de l'aurassien, malgré les changements qui
ont eu lieu à la suite de son déplacement d'un endroit à l'autre. Le récit a subi des suppressions
et des augmentations, des présentations et des retards, mais il reste caractérisé par sa structure
narrative structurelle dans sa forme et son contenu. Sur ce, la structure comme moyen
analytique a su d'interroger ces composants du point de vue du narrateur, et divisé en récit
personnelle et récit objectif.
Le narrateur a eu recourt à l’emploi de plusieurs structures éditoriales, et plusieurs formats
en adéquation avec le contenu de l’histoire populaire. Quant au couple narrateur/narrataire ; le narrateur raconte des histoires à sa manière et son
style, tandis que le narrataire tient le rôle de récepteur du phénomène diégétique. Sachant que
la position du narrateur et son rôle diffèrent en fonction du motif du récit populaire.
Nous avons consacré le deuxième chapitre pour mettre en évidence la fonction dans les
récits populaires, à travers l'approche de la validité de la méthode de Propp pour l’analyse du
récit avec ses deux motifs, subjectif et objectif. Il nous est donc clair que les récits populaires
se composent de deux types de modules fonctionnels qui font défaut selon l'histoire, et varient
aussi en fonction de la longueur du récit, ce qui rend plus facile d'accéder à différentes
fonctions discursives qui dévoilent le tissu fictionnel composé d'une somme d'événements
pour arriver à l'intrigue et ensuite à sa résolution.
Dans le troisième chapitre, nous avons abordé les personnages romanesques à travers les
macrostructures des protagonistes représentées par des personnages référentiels imaginaires et
merveilleuses, ensuite par les microstructures des personnages à travers le modèle fonctionnel
qui comporte : le Destinateur, Destinataire/ le Sujet, l’Objet/l’Adjuvant, Opposant. Comme
résultat, il est clair que les traits des personnages dans le même corpus sont variés, que ce soit
dans sa micro ou macrostructure, et cela selon leurs appartenances.
Concernant le quatrième chapitre, nous avons abordé les mécanismes la narration
discursive qu’on a observés très clairement dans les structures spatiales et temporelles et les
formules employées par le narrateur à travers la distance narrative représenté dans le raconté
verbal et le raconté événementiel et la perspective narrative.
Au terme de notre travail, nous avons obtenu les résultats suivants :
- La structure narrative qui exploite les récits populaires ne sera pas rigide et unifiée
pour tout le “raconté“, mais sont des structures narratives inséparables de la
composition narrative du raconté, allant du simple au composé.
- La disparité entre les éléments du fonctionnement des structures du récit populaire est
en relation avec les éléments de la composition discursive employer par la narration
pour mettre en évidence les significations et les connotations afin d'influencer le
destinataire.
- La méthode structurelle nous a permis d'autopsier les récits et de révéler leurs
structures sémantiques, fonctionnels et expressive, et la découverte de l'infrastructure
dans le texte narratif. - La supériorité du narrateur nous a avisé de l'importance de la forme dans la réception
du récit populaire, et son examen avec patience conduit à détecter des structures
organisées et ouvertes à la pluralité des lectures et à l'interprétation.
- L'application de la méthode des fonctions discursives sur des corpus narratifs nous a
permis de dévoiler la série fonctionnelle et sa composition dans le texte du récit
populaire.
- ………… en plus d’autres résultats.
Et la recherche demeure ouverte nécessitant des efforts d’autres chercheurs pour sa
continuation.