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Titre: probleme de l'ailante (ailanthus altissima) au niveau du parc national de chrea
Auteur(s): kacimi, yamina
Mots-clés: Propagation
Germination
Invasion
Date de publication: 11-jan-2024
Editeur: Université de batna1
Résumé: À l'échelle mondiale, les espèces exotiques envahissantes représentent la deuxième menace majeure pour la biodiversité, engendrant des impacts négatifs graves et souvent irréversibles sur les habitats et les espèces indigènes. Cette thèse se concentre sur le problème de propagation causé par une plante envahissante, l'ailante (Ailanthus altissima), dans le parc national de Chréa. L'objectif principal de cette étude est d'identifier et de localiser les sites d'envahissement. Des mesures de diamètre et de positionnement ont été effectuées pour déceler la tendance de propagation de l'envahissement des formations végétales. La diversité floristique a été évaluée en utilisant une méthode comparative entre la végétation des parcelles envahies par l'ailante et celles des parcelles témoins afin d'étudier son impact sur la flore indigène du parc. Cette étude vise également à examiner les influences allélopathiques directes et indirectes de l'ailante sur la germination des graines du cèdre de l'Atlas, dans cette démarche, les graines ont été soumises à un traitement avec des concentrations variées d'extrait aqueux d'ailante (20% et 80%), en tenant compte du type de sol (témoin/envahi). Les résultats révèlent que cette espèce est répartie sur 47 sites, et sa présence remonte aux années 1965. Les facteurs environnementaux tels que l'altitude, l'ombrage, le ravinement et la proximité des routes jouent un rôle crucial dans son établissement et sa propagation vers d'autres sites. De plus, la présence d'ailante est associée à une végétation significativement moins riche (richesse totale = 60 espèces) par rapport aux sites dépourvus d’ailante, où la composition floristique est nettement différente et plus diversifiée (richesse totale = 128 espèces). Les résultats indiquent que le sol envahi renferme d'importantes quantités de toxines qui agissent efficacement pour réduire le taux de germination du cèdre, pour un sol envahi ce taux est de 68,75%, comparativement à celui du témoin qui est de 93,23%. Par ailleurs, l'effet de l'extrait aqueux a eu une incidence négative sur la germination, et cette toxicité a augmenté avec la répétition du traitement atteignant son maximum après la phase de germination. La présente étude soulève une préoccupation liée à l’invasion d’un site naturel classé par une espèce présentant un fort potentiel invasif. Ces résultats pourraient constituer une base pour des suivis futurs, intégrant notamment la surveillance de la dynamique de la biodiversité, et contribuer à l'élaboration éventuelle d'un programme de lutte
URI/URL: http://dspace.univ-batna.dz/xmlui/handle/123456789/7508
Collection(s) :Sciences agronomiques

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