Résumé:
Si Poulot Dominique (1993) 1 dit que « l’histoire du patrimoine informe sur la genèse et le développement des politiques de conservation »1, il parait que c’est l’état dans lequel se trouve ce patrimoine qui informe sur la genèse et le développement des politiques de sauvegarde et de transmission. Si la patrimonialisation est un fait social, la reconnaissance patrimoniale, dépend aussi des institutions étatiques et de leur législation. La population algérienne est une population conservatrice, et s’attache fortement à son patrimoine, sauf que, l’état dans lequel se trouve ce dernier, informe sur un nouveau regard à son patrimoine. Les sociétés aujourd’hui, malheureusement, abandonnent son patrimoine au profit de tout ce qui est moderne. De ce fait, l’appréhension de la construction patrimoniale appliquée à l’échelle nationale, permet d’expliquer le processus complexe de patrimonialisation, et d’éclaircir les croisements complexes des différents ordres de réalité, ses limites, ses échecs et sa réussite.