Résumé:
Le principal objectif de cette étude est de mettre en lumière la politique étrangère de la
république islamique d’Iran à l’égard de l’occident. Cette politique qui est caractérisée par la
recherche d’un équilibre permanent entre rapprochement et distanciation. Depuis la fin de la
guerre froide, la politique étrangère d’Iran s’est distinguée par la quête des attributs d’une
puissance régionale en défendant ses intérêts dans le monde post-bipolaire. En fait la république
islamique se trouve dans une situation de dilemme dans sa relation avec l’occident : en interne ;
l’Iran doit répondre aux attentes du peuple iranien en résolvant les problèmes socioéconomiques,
et en externe les normes libérales bousculent les idées conservatrices de la
république islamique d’Iran. Alors que la politique étrangère de l’Iran est basée sur l’enjeu de
son autonomisation et la promotion de ses intérêts. Entre la satisfaction de ses intérêts et la
conservation d’une identité ancrée à l’islam, les décideurs politiques iraniens doivent diversifier
la marge de manoeuvre en instaurant une relation de coopération et d’interdépendance avec
d’autres pays, surtout les pays en développement et émergents afin de promouvoir un ordre
multipolaire dans lequel ils seraient partie prenante.
De ce fait, on peut dire que l’Iran a pu renforcer sa position internationale et régionale en
développant ses relations avec un certain nombre de pays ; dont des pays limitrophes et d’autres
éloignés géographiquement ce qui a amené les puissances internationales centrales à coopérer
avec la république islamique d’Iran sur cette base. Alors que les Etats-Unis d’Amérique ont
cherché à trouver avec leurs alliés occidentaux les moyens d’isoler l’Iran sous prétexte que l’Iran
représente une menace avec son intention de posséder la technologie nucléaire, seulement la
vision des pays de l’Union Européenne est différente de celle des Etats-Unis même si les pays
européens ont parfois épousé les thèses américaines envers l’Iran. La politique hostile de la
partie américaine envers la république islamique d’Iran fait front une politique de dialogue de la
part des pays de l’Union Européenne ce que les Etats-Unis considèrent d’une façon générale
comme une menace sur les interets de l’occident et qu’il faut juguler ce que les pays européens
considèrent comme des opportunités à exploiter. Même s’il y’a un accord ou une loi autour de la
nécessité d’imposer des sanctions au régime de la république islamique, mais l’Europe fait en
sorte de l’alléger.
Mais malgré, les tensions qui surviennent de temps à autre, et les sanctions imposées au
régime iranien, l’Europe reste le premier partenaire économique de l’Iran, avec ses moyens et ses
capacités considérables de développer les relations dans les secteurs du pétrole et du gaz
iraniens ; du fait que le pétrole reste le produit stratégique qui gouverne les relations
internationales. Comme il reste la crainte des Etats-Unis de voir la recrudescence des relations régionales
et internationales avec le rapprochement dans le secteur du pétrole entre des pays ayant un rang
et une importance stratégique, s’opposant politiquement avec les intérêts occidentaux à
l’exemple de la Chine, la Russie ; ou que les ressources pétrolières occupent une place centrale
dans les échanges entre la Chine et l’Iran, et entre l’Iran et le Japon.
De même l’Iran partage avec la Chine et la Russie la crainte de l’augmentation de
l’influence américaine dans la région du Caucase et l’Asie Centrale et dans ces pays qui
coopèrent avec l’Iran. Les Etats de l’Union Européenne ont également le désir de coopérer avec
La république islamique dans le domaine du gaz ; des industries pétrolières, et dans le secteur de
la pétrochimie et les infrastructures concernant les oléoducs ; étant que ce secteur est stratégique
pour les deux parties.
De même la Chine continue de renforcer l’Iran dans le domaine des technologies de
l’armement à l’ombre de la formule : le pétrole iranien contre la technologie et les équipements
militaires à travers les contrats de rachats ; et qui est la formule dominante de l’orientation
extérieure de l’Iran.
Et il est clair, que la politique de l’isolement et du blocus imposée par les Etats-Unis, et
l’adhésion affichée par certains pays occidentaux dans l’application de cette politique est la
cause principale qui a poussé la république islamique d’Iran à développer des relations
économiques et militaires avec les pays hostiles aux Etats-Unis, aussi bien les pays asiatiques
comme la Chine que les pays de l’Amérique du Sud à l’exemple du Venezuela.
En conclusion, de part ses relations, l’Iran a réalisé des succès à différents niveaux dans
les domaines scientifiques et techniques, technologiques, et militaires. De même que l’Iran a
assuré à travers le réseau d’organisations régionales à l’exemple de l’ECO (l’organisation
Shanghai de coopération) ; une stabilité dans ses relations régionales ; ce qui a limité des choix
de l’option militaire contre la république islamique d’Iran de la part des Etats-Unis puisque l’Iran
a fait en sorte d’apaiser la tension avec les pays limitrophes et régionaux. و أخيرا؛ يمكن القول أن إيران تمكنت من تعزيز موقعها الإقليمي و الدولي بتنمية العلاقات مع عدة دول منها: المحاذية إقليميا، والبعيدة جغرافيا؛ الأمر الذي جعل القوى الدولية المركزية تتعامل معها على هذا الأساس.
وعملت الولايات المتحدة على إيجاد تعاون مع حلفائها لتطويق إيران من خلال الحظر والتطويق؛ على أساس إن
إيران تمثل تهديدا للأمن الدولي بمحاولتها اكتساب التكنولوجيا النووية.إلا أن النظرة الأوروبية تبقى مغايرة للنظرة
الأمريكية- حتى لو سايرت الدول الأوروبية في بعض الأحيان المواقف الأمريكية - .فسياسة العداء عند الطرف
الأمريكي تجاه إيران تقابلها سياسة الحوار عند الطرف الأوروبي؛ أي أين ترى الولايات المتحدة خطرا على
مصالح الغرب بصفة عامة؛ يجب احتوائه، ترى فيه الدول الأوروبية فرصا سانحة يجب استغلالها – حتى لو وجد
اتفاق أو قانون حول ضرورة فرض عقوبات على نظام الجمهورية الإسلامية (قانون داماتو) -؛ فإن أوروبا تعمل
على تخفيفه.
وعلى الرغم من التوترات التي تسود العلاقات بين الحين والآخر، والعقوبات المفروضة على النظام
الإيراني؛ تبقى أوروبا الشريك الاقتصادي الأول لإيران، مع قدراتها وإمكاناتها الهائلة لتطوير العلاقات في
قطاعي: النفط والغاز الإيرانيين؛ إذ يبقى النفط السلعة الإستراتيجية التي تحكم العلاقات الدولية.
كما تبقى كذلك مخاوف الولايات المتحدة من تنامي علاقات دول أخرى إقليمية ودولية، بحيث يتنامى
التقارب النفطي بين دول ذات مكانة وأهمية إستراتيجية، تتعارض توجهاتها السياسية مع المصالح الغربية مثل
الصين، وروسيا؛ لاسيما وان الموارد النفطية تحتل مكانة مركزية في العلاقات التبادلية بين الصين وإيران، وبين
إيران واليابان.
كما تتقاسم إيران مع كل من الصين وروسيا هواجس تزايد النفوذ الأمريكي في منطقة القوقاز وآسيا
الوسطى. ولدى هذه البلدان كذلك- التي تتعامل مع إيران بما في ذلك دول الاتحاد الأوروبي- ، رغبة في التعاون
في مجالات الغاز، والصناعات النفطية، وقطاع البتر وكيماويات، والبنى التحتية لخطوط الأنابيب.
كما تواصل الصين تدعيم إيران بتكنولوجيا الأسلحة الصينية في ظل معادلة النفط الإيراني مقابل
وهي المعادلة المسيطرة ؛(contrats de rachat) التكنولوجيا والتجهيزات العسكرية من خلال عقود المقايضة
على التوجه الخارجي الإيراني.
ومن الواضح أن سياسة الحظر والمقاطعة التي فرضتها الإدارة الأمريكية، والتجاوب الذي أبدته بعض
الدول الغربية في تنفيذ هذه السياسات؛ كانت سببا رئيسا في نمو العلاقات الاقتصادية والعسكرية مع الدول
المناهضة للولايات المتحدة سواء كانت دول آسيوية مثل الصين، أو دول أمريكا الجنوبية مثل فنزويلا.
وخلاصة القول؛ أن من خلال هذه العلاقات تكون إيران قد حققت نجاحات وعلى عدة مستويات منها:
العلمية، والتقنية، والتكنولوجية، والعسكرية. كما ضمنت من خلال شبكة من المنظمات الإقليمية مثل الاكو،
ومنظمة شنغهاي للتعاون؛ استقرارا في علاقاتها الإقليمية؛ مما ضيق خيارات العمل العسكري ضدها من قبل
الولايات المتحدة؛ إذ عملت إيران على تهدئة البيئة المحاذية والبيئة الإقليمية ككل من حولها.